Del 2: Hvordan hjælper vores gåtur børn i Syrien?

I Syrien har 6,1 millioner af børn brug for hjælp. I næsten 12 år har der været borgerkrig i landet, og det betyder, at børnene ikke har haft en normal barndom.

Mange skoler er blevet lukket, og mange af børnene har været nødt til at flygte fra deres hjem på grund af krigen.

Derfor bor nogle af dem i flygtningelejre, hvor de venter på, at krigen er ovre, så de kan få en mere sikker hverdag, og måske komme hjem igen.

  • . (Foto: © CICR, CICR)
  • Nord-Est de la Syrie, gouvernorat d'Al Hassakeh, camp d'Al-Hol pour personnes déplacées internes. Ce garçon, âgé de dix ans, a été blessé avant son arrivée dans le camp. Il a dû subir une intervention chirurgicale à la jambe. Avant qu'il soit emmené pour être opéré, ses frères et soeurs se sont mis à pleurer, pensant qu'ils ne le reverraient plus. North East Syria, Al Hassakeh Governorate, Al Hol camp for internally displaced persons. This ten-year-old boy was injured before coming to the camp. He had to get surgery on his leg. Before he went for surgery, his siblings cried, thinking they would not see him again. Sa mère vit sous une tente depuis trois mois, s'occupant de six enfants. L'aîné, âgé de 15 ans, souffre d'un handicap et le plus jeune est âgé de six mois. "Chaque fois que nous nous habituons à notre nouvelle situation, quelque chose vient l'aggraver", dit-elle. Ce qui lui donne la force de continuer, c'est l'amour de ses enfants. "Nous voulons t'accompagner pour te soutenir, comme tu le fais toujours avec nous", lui dit sa fille avant un rendez-vous médical. His mother has been living in a tent for three months and taking care of six children. The eldest one, who is 15, has a disability and the youngest is six months old. "Whenever we get used to our new situation, something happens to make it worse", she says. What keeps her going is the love of her children. "We want to go with you to support you just like you always support us", her daughter says to her before leaving for a medical appointment. (Foto: © CICR, CICR)
  • Damas, Douma. Enfants dans un bâtiment détruit. Damascus, Douma. Children in a destroyed building. (Foto: © CICR/Ammar Saboh, CICR)
  • Daraya. Portrait d'un garçon de 14 ans posant devant son ancienne école détruite par les combats. En 2019, après sept ans de déplacement, sa famille et lui sont retournés vivre à Daraya. Daraya. Portrait of a 14-year-old boy standing in front of his former school, which was destroyed by combats. In 2019, after seven years of displacement, he and his family returned to Daraya. En 2016, Daraya s'est retrouvée au cœur de combats d'une extrême violence ayant résulté en la destruction de 70% des infrastructures. En 2019, les habitants qui avaient fui les combats ont commencé à y revenir et reconstruire leurs vies, et ce malgré les difficultés posées par les destructions, le manque d'accès à l'eau potable, et la contamination par les armes et les explosifs dans certaines zones. En 2021, environ 50'000 personnes vivent à Daraya. In 2016, Daraya was at the heart of fierce combats, which resulted in the destruction on 70% of the city's infrasctructures. In 2019, residents who fled the combats started returning to the city and tried to rebuild their lives despite the enourmous difficulties posed by destructions, lack of access to drinking water and weapon contamination in certain areas. In 2021, almost 50,000 people live in Daraya. (Foto: © CICR/Ammar Saboh, CICR)
  • Nord-Est de la Syrie, gouvernorat d'Al Hassakeh, camp d'Al-Hol pour personnes déplacées internes. Ces deux fillettes vivent dans le camp avec leur famille depuis cinq mois environ. North East Syria, Al Hassakeh Governorate, Al Hol camp for internally displaced persons. These two little girls have been living in the camp with their family for about five months. "Venir s'installer dans le camp n'a pas été un choix facile, mais c'était le seul possible", dit leur mère. Ils ont tout perdu avant d'arriver et n'ont plus rien aujourd'hui. "Mon mari n'a pas pu comprendre ce qui nous arrivait, il a eu une attaque cérébrale", ajoute-t-elle. Ses deux filles aînées ont trouvé un emploi dans le camp et les garçons aident à trouver de l'eau et de la glace au marché, pour faire face aux conditions météorologiques. Sa petite fille l'aide à prendre soin de la plus jeune. "Chacun de nous joue un rôle afin que la vie sous tente se rapproche un peu de la vie à la maison". La situation dans le camp est accablante et dramatique. Depuis décembre 2018, plus de 63'000 personnes sont arrivées dans le camp. Aujourd'hui, 74'000 personnes environ vivent là. 90% de celles-ci sont des femmes et des enfants. On estime que les deux tiers sont des enfants. "Moving to the camp was not an easy choice, but it was our only one", says their mother. They lost everything before coming to the camp and have nothing now. "My husband couldn't perceive what happened to us, he had a brain stroke", she adds. Her two older daughters have found jobs in the camp and the boys are helping with getting water and ice at the market, to cope with the weather. Her little girl helps her to take care of the youngest one. "Each one of us is playing a role to make living in a tent feel a bit like living at home". The situation in the camp is overwhelming and dire. Since December 2018, more than 63,000 people arrived in the camp. Today, about 74,000 people live here. Around 90% of those are women and children. An estimated two-thirds are children. (Foto: © CICR/Yousuf Ali, CICR)
  • Nord-Est de la Syrie, gouvernorat d'Al Hassakeh, camp d'Al-Hol pour personnes déplacées internes. Ce garçon de 13 ans vit dans le camp avec ses parents et ses sept frères et soeurs depuis cinq mois environ. North East Syria, Al Hassakeh Governorate, Al Hol camp for internally displaced persons. This 13-year-old boy has been living in the camp with his parents and his seven siblings for about five months. "Je viens de passer la première année d'école et je suis en deuxième année maintenant", dit-il fièrement. "Je sais écrire et lire. Mais pas parfaitement, je peux seulement lire un peu", ajoute-t-il. "Mon seul souhait est de sortir de ce camp. Avant, je travaillais avec mon père et je recevais de l'argent de poche que je pouvais dépenser quand je le voulais", dit-il. "J'ai toujours peur pour ma famille. Les tourbillons dans le camp peuvent être dangereux, ils ont détruit de nombreuses tentes", explique-t-il. "Venir s'installer dans le camp n'a pas été un choix facile, mais c'était le seul possible", dit sa mère. Ils ont tout perdu avant d'arriver et n'ont plus rien aujourd'hui. "Mon mari n'a pas pu comprendre ce qui nous arrivait, il a eu une attaque cérébrale", ajoute-t-elle. Ses deux filles aînées ont trouvé un emploi dans le camp et les garçons aident à trouver de l'eau et de la glace au marché, pour faire face aux conditions météorologiques. Sa petite fille l'aide à prendre soin de la plus jeune. "Chacun de nous joue un rôle afin que la vie sous tente se rapproche un peu de la vie à la maison". La situation dans le camp est accablante et dramatique. Depuis décembre 2018, plus de 63'000 personnes sont arrivées dans le camp. Aujourd'hui, 74'000 personnes environ vivent là. 90% de celles-ci sont des femmes et des enfants. On estime que les deux tiers sont des enfants. "I just passed first grade and I am in second grade now", he says proudly. "I know how to write and read. Not perfectly though, I can only read a little", he adds. "My only wish is to get out of this camp. I used to have a best life outside the camp. I used to work with my father and to get an allowance. I was free to spend it whenever I wanted", he says. "I am always scared for my family. The whirlwinds in the camp can be dangerous, they destroyed many tents", he explains. "Moving to the camp was not an easy choice, but it was our only one", says his mother. They lost everything before coming to the camp and have nothing now. "My husband couldn't perceive what happened to us, he had a brain stroke", she adds. Her two older daughters have found jobs in the camp and the boys are helping with getting water and ice at the market, to cope with the weather. Her little girl helps her to take care of the youngest one. "Each one of us is playing a role to make living in a tent feel a bit like living at home". The situation in the camp is overwhelming and dire. Since December 2018, more than 63,000 people arrived in the camp. Today, about 74,000 people live here. Around 90% of those are women and children. An estimated two-thirds are children. (Foto: © CICR/Yousuf Ali, CICR)
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Tænk på, hvordan jeres egen hverdag ser ud, hvad laver I fra du står op og til I går i seng om aftenen.

  • Hvordan tror I børnenes hverdag ser ud i Syrien?

  • Hvor er den forskellig fra jeres hverdag?

  • Hvor ligner den måske jeres hverdag?

  • Hvordan tror I, at børnene i Syrien har det?

Hvordan hjælper jeres gåtur børnene i Syrien?

De penge I kommer til at samle ind med jeres gåtur, kommer for eksempel til at hjælpe piger som Kamal her.

Mange af børnene i Syrien har svært ved at forstille sig en anden hverdag end én i krig. De kan have svært ved at fortælle, hvordan de har det, og hvad de går og drømmer om.

Derfor vil mange humanitære organisationer gerne give børnene mere selvtillid og tro på en ny og bedre fremtid.

For eksempel har Røde Kors lokale fællescentre, hvor børnene kan komme og lave aktiviteter. Her lærer børnene at lege, finder motivation til at gå i skole, øver sig i at tale om deres følelser, lærer at samarbejde med andre børn og øver sig i at drømme om en bedre fremtid.

Når éns hverdag er præget at krig og konflikt er det vigtigt at turde drømme og sætte ord på, hvordan man håber, fremtiden ser ud. Det kræver også, at man har en tro på egne evner, og man føler, man har noget, man er god til og kan bidrage med. Det er ikke altid lige nemt, derfor er det godt at blive hjulpet på vej.

De penge, I indsamler, bliver brugt til at lave aktiviteter for børnene. Aktiviteterne skal gøre børnene glade, lære dem at lege med andre og give dem lyst til at lære og komme i skole.

Her kan I se billeder af nogle af de aktiviteter, som børnene laver.

  • (Foto: © Røde Kors/Fotograf: Stephen Ryan, Røde Kors)
  • (Foto: © Fotograf: Ibrahim Malla, Røde Kors)
  • (Foto: © Fotograf: Ibrahim Malla, Røde Kors)
  • (© Røde Kors)
  • (Foto: © Fotograf: Mørtvedt Mari Aftret, Røde Kors)
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Opgave: The confidence highway

Nu kan I prøve at lave en af øvelserne, som børnene i Syrien laver på centrene.

Nu skal I finde ud af, hvad I er gode til og gå en tur ned af ’The confidence highway’.

  • Hvad tror I, at confidence highway betyder?

I skal arbejde sammen to og to og interviewe hinanden i 10 minutter. I skal finde ud af, hvad den anden er god til. Skriv ned på et stykke papir, hver gang I finder en ting, som den anden er god til. Det kan være, at man for eksempel er god til at cykle, lytte til andre, at være en god ven eller at stå på hovedet. Alt kan have en betydning.

Til sidst har I en lille liste hver især med ting, I er gode til.

Nu skal klassen stille sig op i to rækker, hvor I skal heppe på hinanden. På skift går én og én ned gennem klassens heppekor, mens I siger ’Jeg er godt til at…’ og nævner tingene på jeres liste. Klassekammeraterne klapper og hepper undervejs for at hylde de ting, som deres klassekammerat, der går på ’The confidence highway’, er god til.

Spørgsmål til klassen:

  • Hvordan føltes det at lave øvelsen? Hvad var nemt? Var der noget, der var svært?

  • Hvordan har du det bagefter?

  • Hvorfor tror I, at børnene i Syrien skal lave denne øvelse?